Comment fonctionne un vaporisateur à herbes sèches ?

a-quelle-temperature-de-chauffe-utiliser-son-vaporisateur

Pour tous ceux qui apprécient cette substance qui fait tant débat, il existe désormais une autre façon d'en profiter avec les vaporisateurs à herbe qui permettent de fumer du cannabis sans tabac

Que sont les vaporisateurs ? En quoi est-ce différent d'un joint traditionnel avec tabac ? Comment les utiliser ? À quelles températures vaporiser ? Retour sur les secrets d’un appareil de phytothérapie qui vous veut du bien.

Les vapos, une autre façon de consommer le cannabis

Avec l'avènement de la vaporisation d'herbes sèches, il n’est désormais plus nécessaire de brûler votre marie jeanne et d’ajouter du tabac à celui-ci pour en ressentir les effets actifs.

Vous éviterez ainsi d’inhaler un grand nombre de substances toxiques présentes dans la fumée lors de la combustion comme les goudrons ou le monoxyde de carbone (Par ici pour bien vous dégouter). Désormais, pour consommer du cannabis, vous pouvez faire le choix d’une vapote.

le-fameux-gpen-de-papa-snoop-lion

Le fameux G Pen de Snoop Dogg

Pourquoi faut-il éviter de mélanger tabac et cannabis ?

Depuis plusieurs décennies, le joint s’est imposé comme la méthode de consommation privilégiée de la marijuana en France, loin devant la pipe, le bang ou les comestibles. Certaines études montrent par ailleurs que le mélange tabac/marijuana est beaucoup plus répandu en Europe, puisqu’il concernerait entre 80 et 90% des usagers, contre seulement 15% aux États-Unis. C’est bien connu, les Américains sont plus portés sur le blunt ou le bang d’herbe pure.

Si les pouvoirs publics et militants opposés à la ganja se sont toujours attelés à démontrer les dangers liés à la consommation de cette plante aux vertus relaxantes, le débat sur le mélange cannabis/tabac est beaucoup plus récent et de nombreuses avancées sur le sujet ont été réalisées au cours des quelques dernières années.

Des chercheurs ont ainsi démontré que les sujets mélangeants herbe et cigarette étaient beaucoup plus susceptibles de développer des symptômes de dépendance physique et psychologique que ceux qui fument la weed pure. Les effets à long terme sur les voies respiratoires ne sont pas non plus très encourageants !

ne melangez pas cannabis et tabac

Certains spécialistes de la santé préconisent également de consommer du cannabis sans tabac, en le remplaçant par des feuilles de cannabis ou d’autres plantes. L’objectif est à la fois d’éviter la nicotine, en grande partie responsable de la dépendance tabagique, et de limiter la détérioration des organes respiratoires.

Quant à savoir quel est le plus nocif des deux, le canna ou la cigarette, il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives.

Des études démontrent néanmoins que le tabac attaque plus sévèrement le fonctionnement des poumons, et certaines vont mêmes jusqu’à suggérer l’existence d’effets protecteurs [du cannabis] sur les poumons de fumeurs de tabac de longue durée” (voir encadré ☞ ).

Enfin, comme pour toute drogue, il semble évident que la combinaison de deux provoque des effets plus nocifs sur la santé que si on les consomme séparément.

L’association des deux peut également conduire à une augmentation des quantités de beuh que vous consommez et rendre son usage beaucoup plus fréquent que si vous la fumiez pure.


Tabac ou Canna :
Quel est le plus nocif ?

Comme pour le tabac, la fumée produite par la ganja comprend des substances cancérigènes. Le problème reste à évaluer dans quelles proportions la marijuana peut affecter le bon fonctionnement des organes respiratoires. Les choses se compliquent alors car beaucoup d'études sont clairement partiales et soutenues par des lobbys “anti”. Certaines affirment ainsi que la marijuana serait jusqu’à 4 fois plus nocive que le tabac. Mais il existe aussi bon nombre de recherches qui tendent à réfuter ces affirmations et même à prouver le contraire.  

Une grande étude menée aux États-Unis conclut ainsi que "la corrélation entre cancers du poumon et cannabis, même à long terme ou à usage intensif, n'est pas forte et peut se situer en deçà des limites décelables". Une autre étude révèle également que "fumer uniquement de la marijuana n'était pas associée à un risque accru de symptômes respiratoires ou de maladies pulmonaires obstructives chroniques (MPOC)". D’autres études démontrent que la marie-jeanne est beaucoup moins cancérigène que la cigarette et attribuent même au THC des propriétés anticancéreuses !

On peut donc conclure que si fumer du cannabis est loin d’être inoffensif pour votre santé, c’est le fait d’y mélanger du tabac qui accroît considérablement le risque de cancer et autre MPOC.

La weed consommée avec une vapote, en revanche, ne comporte aucun des risques liés à la fumée ou combustion.

Comme pour le tabac, la fumée de cannabis comprend des substances cancérigènes. Le problème reste à évaluer dans quelles proportions la marijuana peut affecter le bon fonctionnement des organes respiratoires. Les choses se compliquent alors car certaines études sont clairement partiales et soutenues par des lobbys “anti”. Certaines démontrent ainsi que le marijuana serait jusqu’à 4 fois plus nocive que le tabac. Mais bon nombre de recherches tendent à réfuter ses affirmations et même à prouver le contraire.  
Une grande étude menée aux États-Unis a ainsi révélé que "la corrélation entre cancers du poumon et cannabis, même à long terme ou à usage intensif, n'est pas forte et peut se situer en deçà des limites décelables". Une autre étude révèle également que "fumer uniquement de la marijuana n'était pas associée à un risque accru de symptômes respiratoires ou de maladie pulmonaires obstructive chronique (MPOC)". D’autres études démontrent que la weed est beaucoup moins cancérigène que la cigarette et attribuent même au THC des propriétés anticancéreuses.
On peut donc conclure que si fumer du cannabis est loin d’être inoffensif pour votre santé, c’est le fait d’y mélanger du tabac qui accroît considérablement le risque de cancer et autre MPOC.
Le cannabis pris avec un vaporisateur, en revanche, ne comporte aucun des risques liés à la fumée.


En se basant sur les récentes découvertes, on peut donc tirer deux conclusions :

1. Le tabac mélangé à l’herbe est plus addictif que l’herbe seule.

2. S’il n’est pas complètement avéré que le tabac est plus nocif que l’herbe, la combinaison des deux est clairement plus toxique que l’usage de la marijuana seule.

De quoi en faire changer d’avis certains sur le bon vieux joint, n'est-ce pas ?

Passons à présent au sujet qui nous intéresse, les vapos, alternative plus saine au spliff.

Comment fonctionne un vaporisateur cannabis ?

vaporisateur cannabis comment ca marche

Un exemple de vapo stylo

Ce type d'appareils fonctionnent à peu près de la même manière qu’un vaporisateur à tabac par exemple. Les modèles les plus connus sont petits et légers (portables ou stylo) et se présentent sous la forme d’un appareil électronique à bec qui rappelle une e-cigarette. Il existe également des modèles plus imposants, les vapos de bureau ou salon, pour une utilisation sur prise secteur uniquement.

Le vapo permet de réchauffer la substance souhaitée afin d’en  libérer les différents ingrédients actifs par évaporation. En d’autres termes, sans que vous n’ayez à brûler votre herbe ou votre résine de cannabis, vous profitez de ses effets les plus purs et d’un goût non altéré.

Il s’agit en fait de l’évaporation des cannabinoïdes (petits cristaux très collants dans vos têtes de beuh) qui s’évaporent de l’herbe qui est portée à « ébullition ». En fumant un joint, les cannabinoïdes ne sont présents qu’à hauteur de 10% dans la fumée que vous inhalez, car ils sont généralement perdus dans le processus de chauffe. Le taux est nettement supérieur pour un vapo, puisqu’on est aux alentours de 90%, le tout sans la moindre substance nocive et cancérigène.

Généralement, une vapote nécessite un délai d’une à cinq minutes de temps de chauffe de la machine (tout dépend du modèle) pour pouvoir être utilisé, à la température souhaitée. Il existe deux principaux types de chauffe : conduction et convection.

tete de beuh

Tout ce que vous devez savoir sur comment utiliser un vaporisateur !

Chauffage à conduction ou à convection : lequel choisir ?

Pour faire simple, la conduction est le transfert de la chaleur à travers un solide.

Cela signifie que les éléments chauffants à conduction entrent en contact direct avec la substance pour la chauffer. Dans ces appareils, la source de chauffage est généralement située au fond de la chambre (le four) que vous remplissez d'herbe. Les vapoteurs choisissent les appareils à conduction parce qu'ils sont souvent moins chers et chauffent plus rapidement. Ce sont des modèles globalement simples d'utilisation et plus compacts. 

Sélection de vapoteuses weed

La convection, quant à elle, se résume au transfert de la chaleur à travers un fluide, liquide ou gaz. En d'autres termes, les fours à convection fonctionnent en faisant circuler de l'air chaud dans tout le four. Lorsque vous utilisez un modèle à convection, la chaleur se diffuse dans la chambre et passe à travers votre beuh fraîchement grindée.  La source de chaleur est isolée et n'entre pas en contact direct avec votre produit.

Beaucoup d'amateurs de la vape préfèrent les modèles à convection, car ils offrent un contrôle plus précis de la température, chauffent les matériaux de manière plus uniforme et permettent généralement d'obtenir de meilleures saveurs que ceux à conduction.

Leur mode de fonctionnement est également plus complexe, ce qui explique leur temps de chauffe souvent plus long ainsi que l'écart de prix qu'il peut y avoir entre les deux types.  

Différence entre fumer du cannabis et vapoter du cannabis

Certains fumeurs d'herbe sont de fervents défenseurs de la manière "traditionnelle" de consommer du cannabis, mais à vrai dire, « la cigarette électronique pour herbe » séduit de plus en plus de consommateurs réguliers ou occasionnels soucieux de leur santé.

D’une part, puisqu’il n’y a pas de fumée se dégageant de la combustion de la substance, vous n’êtes pas soumis à de nombreuses substances cancérigènes généralement présentes dans le tabac. De plus, loin de la manière ordinaire de consommer votre beuh ou hasch, vous pouvez grâce à un vapo profiter des effets purs de la substance, non altérée par le tabac notamment. L'appareil permet également une plus grande expression des arômes de la substance, un avantage non négligeable, surtout quand vous avez accès à un produit de qualité.

Les fumeurs de clopes invétérés et autres habitués de mélanges avec tabac pourront trouver le résultat assez surprenant au début, voire même « trop doux ». Cela vient principalement de votre addiction à la nicotine qui donne généralement un « kick » beaucoup plus rapide quand vous fumez un joint avec tabac. La température de chauffe y joue pour beaucoup aussi et il vous faudra sûrement un temps d’adaptation au début.

À quelle température faut-il vaporiser la plante ?

En s’intéressant aux vapos, il est important de prendre le temps de revenir plus longuement sur les températures de vaporisation à utiliser pour maximiser votre plaisir.

Dans un premier temps, il est essentiel de préciser que si vous dépassez les températures conseillées pour la vaporisation, vous n’en tirerez plus le moindre avantage.

reglez le a la bonne temperature

En effet, l’herbe va alors se mettre à brûler, se mettant alors à dégager des substances nocives que vous allez ingérer. Ainsi, à une température trop élevée, l’utilisation d’un vaporisateur à cannabis conduit aux mêmes effets qu’une consommation "classique", les effets nocifs du tabac en moins…

Si chacun consomme de l'herbe pour obtenir des effets différents, dans cette optique chacun chauffera sa ganja à des températures différentes. En effet, bien qu’en règle générale on recommande de chauffer son herbe à des températures comprises entre 170 et 220 °C, certains estiment qu’une température approchant les 150°C suffit, quand d’autres apprécient davantage l’utilisation d’un vapo si ce dernier fonctionne à une température avoisinant les 220 °C. C'est notamment le cas pour ceux qui apprécient les gros nuages !

Cela s’explique de la manière suivante : les effets de la marie jeanne, de l’herbe séchée s’entrevoient dès 140 °C. En optant pour une température aux alentours de 150 °C vous souhaitez alors ressentir les effets uniquement sur le plan psychique. Par conséquent, plus vous augmentez la température, tout en respectant le seuil critique aux alentours de 210-220 °C, plus vous approchez d’une tout autre logique de consommation visant à entrevoir les effets sur le plan physique également.

Attention toutefois, très souvent, les herbes de marijuana contiennent (comme tout végétal) beaucoup d’humidité et brûlent beaucoup moins vite que les herbes totalement sèches. Ainsi, l’humidité est un facteur essentiel à prendre en compte pour le choix de la température de combustion. À titre indicatif, ne dépassez pas le seuil de 140 °C pour une herbe sèche, quand vous pourrez aller aux alentours de 220 °C pour une herbe humide, toujours en fonction des effets recherchés.

Certaines personnes par ailleurs seront quelque peu gênées par le manque de fumée produite sur des basses températures et auront tendance à utiliser des températures supérieures pour avoir vraiment la sensation du fumeur de cigarettes.

Nous ne pouvons pas, dans cette optique, vous prodiguer de conseils quant à la température vous convenant le mieux. Il revient à chaque utilisateur de faire le test, de commencer par les plus faibles températures et de les augmenter éventuellement, si le besoin est ressenti.

bien remplir la chambre de substance

La façon dont vous préparez votre bol et dont vous grindez aura aussi une grosse influence sur le résultat final !

La défonce est-elle la même qu'avec un joint ?

J'en vois déjà venir certains qui se posent cette question tout à fait légitime, tant il est vrai que les utilisateurs de vapos dans le but de soigner un mal de dos ne forment clairement pas le gros du peloton. Alors la défonce, parlons-en.

Avant toute chose, il est assez difficile de tirer des grandes conclusions et de faire des généralités sur la perception des effets d'une drogue tant celle-ci peut varier d'une personne à l'autre. Nous allons donc ici d'abord évoquer nos propres expériences avec l'équipe de CannaVapos et également faire le tour de ce qu'il se dit à ce sujet.

cheech-and-chong

Cheech et Chong, grands ambassadeurs du joint

Prenons comme point de départ  l'idée la plus largement répandue selon laquelle vapoter l'herbe défoncerait moins que le joint. Impossible de répondre à cette affirmation par un oui ou par un non car tous les exemples existent. Ceci étant dit, de nombreuses personnes dont je fais partie s'accordent à dire que la défonce par vaporisation est moins immédiate, plus diffuse et peut être plus légère qu'un joint qui peut assommer très rapidement en quelques lattes. Certains comparent notamment la balle du joint à celle obtenue avec un spiritueux alors que la vape se rapprocherait plus de celle qu'on obtient en buvant du vin ou de la bière.

Personnellement, j'aurais tendance à valider cette affirmation même si je préfère dire que la défonce est différente, plutôt que plus forte ou plus faible en utilisant telle ou telle méthode. Cette différence vient du fait que le niveau d'intoxication est nettement supérieur avec un joint de tabac qui brûle qu'avec la vaporisation d'herbe pure. Le joint rend clairement plus stone, mais cette défonce a plutôt tendance à vous assoupir, vous rendre plus lent, plus distrait et vos pensées plus confuses. La balle du vapo est toute autre. Vos sens sont également altérés mais vous restez plus lucide, éveillé et vous pouvez même retrouver l'effet euphorisant obtenu lors de vos premiers spliffs. Certains parmi nous avancent aussi l’idée que la vape ne donne pas cette sensation de tête lourde le lendemain (les fameux "yeux qui collent"), ceci étant un des gros inconvénients du joint.

Chez Cannavapos, tout le monde s'accorde à dire que la vaporisation correspond plus au genre de défonce que l'on recherche aujourd'hui. Et pour les fumeurs occasionnels qui ne fument pas de cigarettes et trouvent au joint de tabac un côté nauséeux, l'inhalateur semble clairement l'option la mieux adaptée.

A Cannavapos, tout le monde s'accorde à dire que la vaporisation correspond plus au genre de défonce que l'on recherche aujourd'hui. Et pour les fumeurs occasionnels qui ne fument pas de cigarettes et trouvent au joint de tabac un côté nauséeux, l'inhalateur à weed semble clairement l'option la mieux adaptée.
e me défonce, mais je suis aussi confuse, lente, endormie, je perds la mémoire à court terme et j'ai du mal à organiser mes pensées. Si je vaispe la même quantité d'herbe, j'obtiens deux fois plus haut mais je reste étonnamment lucide, ce qui est exactement le genre de haut que je préfère. C'est très similaire aux effets de certains champignons hors-sujet.

Les questions les plus fréquentes

Est-ce légal d’utiliser un vaporisateur pour fumer du cannabis ?

Bien qu’il s’agisse d’une tout autre manière de consommer de la weed, si vous consommez une substance illégale, vous êtes bien dans l'illégalité.

Comment dois-je charger l’herbe dans mon appareil ?

Pour que les substances contenues dans l’herbe s’expriment pleinement, le mieux est de hacher finement votre herbe avant de l’insérer dans le compartiment prévu à cet effet (appelé bol ou four). Utilisez un grinder prévu à cet effet et disponible dans toutes les bonnes boutiques !

Pourquoi ai-je des quintes de toux avec mon vapo ?

Cela est en grande partie du, de manière certaine, à la qualité de l’herbe que vous consommez. En effet, le vaporisateur permet d’éviter les substances cancérigènes, le goudron notamment, présent dans la fumée d’un joint (qui brûle à plus de 400 °C) mais n’influe pas sur la qualité de votre herbe. Si vous toussez, c’est certainement que cette dernière contient des composés nocifs, peu naturels ou que vous vaporisez à de trop fortes températures.

Si celle-ci est de bonne qualité, cela peut aider que de tirer de petites lattes seulement !

A lire également